Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

La maison du bon Dieu ...

lilasys

Maître Poète
#1
La maison du bon Dieu ...

Le toit n'est pas plus haut que mon cœur
Elle tient dans mon mouchoir de poche
D'ailleurs à l'entrée vous avez une cloche
Sonnez ! Et entrez, n'attendez pas, n'ayez pas peur

Le seuil est parfumé au bouquet de violettes
Entrez, un grand sofa corail vous tend les bras
Il est vieux, rappé et vient tout droit de l'opéra
Un dimanche, un vide grenier, des emplettes

La cheminée crépite et répand une douce musique
La maison est ouverte aux passants démunis
Prenez place un chocolat chaud vous sera servi
Un repas et un lit sont offert dans ce lieu atypique

La vieille table de campagne croule sous les années
Et la vaisselle de limoge ce fait fine porcelaine
Le chat s'est endormi sur les pelotes de laine
Maya la chienne veille d'un œil sur les petits salés

Mon ange poursuit ses devoirs sans maux dire
On entend toutefois quelques soupirs étouffés
Il se fait tard il sera bientôt l'heure de souper
Dans la cuisine la marmite chante et fait rire ....
Restez vous êtes mon invité

LILASYS...
 
S

Sophie0206

Guest
#2
Je reste avec un grand plaisir ma Lili, toi qui a un grand cœur et empli d'AMOUR.

coeur bleu 26.gif

GROS BISOUS
 
Dernière édition par un modérateur:

lilasys

Maître Poète
#6
Drague au resto du coeur !!!

Une assiette s'ennuyait ne trouvant pas preneur
Un couteau entreprit de lui conter fleurette
Madame ! de ma lame aiguisée veuillez accepter cette fleur
De ce vase parfumé de tant de jolies pâquerettes
Ô dit-elle tant de douleurs , je voudrais oublier
Une fourchette indiscrète vint s'interposer dans le dialogue
Madame , ne sommes- nous, tous des abris, des plaies?
Ainsi commence ce récit jusqu'a son épilogue !!!
Prêtez-nous donc l'oreille sans ajouter du poivre et du sel
Dit en coeur le duo de salières, mettez un peu d'huile , elle est malade!
Oyez oyez vous tous s'insurge le vinaigre fût de chêne , mais quelle querelle?
Qui ose dégoiser sur ma fleur de tournesol ,dans toutes vos salades ?
La table ne tenant plus, sur ses quatres pattes se secoua
Demandant le silence à tous ces agitateurs sur son dos
Une coupe de vin sursauta et alla verser son contenu de ce pas
Sur la belle assiette blanche qui devint rouge coquelicot
Mais enfin espèce d'ivrogne , regardez ce qu'a fait votre piqueton !
S'écria de toutes ses forces la serviette de papier
Quoi?De quel pinard parlez vous ? se vexa la bouteille de Chinon
De votre acolyte qui tangue de vers en vers et votre fausse identité !
Répondit la soupière qui n'allait pas par le dos de la cuillère
Que devrais je dire ! s'empourpra la nappe aux dessins en dentelle !
Arrêtez cette histoire est trop louche pour une assiette qui fait des manières
Laissons les convives finir le repas ,et nous réglerons ceci dans le bac à vaisselle !
Avez vous du Paic citron?
LILASYS/ INCANTADA
 
S

Sophie0206

Guest
#7
Drague au resto du coeur !!!

Une assiette s'ennuyait ne trouvant pas preneur
Un couteau entreprit de lui conter fleurette
Madame ! de ma lame aiguisée veuillez accepter cette fleur
De ce vase parfumé de tant de jolies pâquerettes
Ô dit-elle tant de douleurs , je voudrais oublier
Une fourchette indiscrète vint s'interposer dans le dialogue
Madame , ne sommes- nous, tous des abris, des plaies?
Ainsi commence ce récit jusqu'a son épilogue !!!
Prêtez-nous donc l'oreille sans ajouter du poivre et du sel
Dit en coeur le duo de salières, mettez un peu d'huile , elle est malade!
Oyez oyez vous tous s'insurge le vinaigre fût de chêne , mais quelle querelle?
Qui ose dégoiser sur ma fleur de tournesol ,dans toutes vos salades ?
La table ne tenant plus, sur ses quatres pattes se secoua
Demandant le silence à tous ces agitateurs sur son dos
Une coupe de vin sursauta et alla verser son contenu de ce pas
Sur la belle assiette blanche qui devint rouge coquelicot
Mais enfin espèce d'ivrogne , regardez ce qu'a fait votre piqueton !
S'écria de toutes ses forces la serviette de papier
Quoi?De quel pinard parlez vous ? se vexa la bouteille de Chinon
De votre acolyte qui tangue de vers en vers et votre fausse identité !
Répondit la soupière qui n'allait pas par le dos de la cuillère
Que devrais je dire ! s'empourpra la nappe aux dessins en dentelle !
Arrêtez cette histoire est trop louche pour une assiette qui fait des manières
Laissons les convives finir le repas ,et nous réglerons ceci dans le bac à vaisselle !
Avez vous du Paic citron?
LILASYS/ INCANTADA

Je me rappelle de ce poème que j'ai adoré et merci de nous le faire relire ma Lili.

rose.jpg
Gros bisous
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#9
La maison du bon Dieu ...

Le toit n'est pas plus haut que mon cœur
Elle tient dans mon mouchoir de poche
D'ailleurs à l'entrée vous avez une cloche
Sonnez ! Et entrez, n'attendez pas, n'ayez pas peur

Le seuil est parfumé au bouquet de violettes
Entrez, un grand sofa corail vous tend les bras
Il est vieux, rappé et vient tout droit de l'opéra
Un dimanche, un vide grenier, des emplettes

La cheminée crépite et répand une douce musique
La maison est ouverte aux passants démunis
Prenez place un chocolat chaud vous sera servi
Un repas et un lit sont offert dans ce lieu atypique

La vieille table de campagne croule sous les années
Et la vaisselle de limoge ce fait fine porcelaine
Le chat s'est endormi sur les pelotes de laine
Maya la chienne veille d'un œil sur les petits salés

Mon ange poursuit ses devoirs sans maux dire
On entend toutefois quelques soupirs étouffés
Il se fait tard il sera bientôt l'heure de souper
Dans la cuisine la marmite chante et fait rire ....
Restez vous êtes mon invité

LILASYS...
La raison du bon vieux.

La foi est le plus haut fait de ma sœur,
Elle vient de son boudoir en broche,
Et juste à la sortie, vous serez moins moche,
Raisonnez-vous, centrez-vous, détendez-vous, n'ayez pas de sueur.

Ma feuille est fumée d’un bosquet de pâquerettes,
Contrez le grand fada, aie ! Il m’attend plus bas,
Il vient des cieux, a dérapé et de l’eau viendra,
Dès mardi, il est l’avide premier et en fleur, complète.


De cheminer sur ses pépites, il s’éprend à la source mystique,
Sa raison est couverte, dépassant l’infini,
Apprenez à sa place le chaud cola, tiède, il sera desservi,
Sans compas, sans délit, elle ne peut se satisfaire d’un vieux atypique.

Le jeune s’attable en champagne, s’écroule ainsi damné,
De mes faits, elle me limoge, une épine sur un porc sans laine,
Le choix n’est permis que sur les vers de Verlaine,
Mais l’autrichienne surveille que tu ne veuilles un grand dadais.

Elle songe et suit mes leçons et mes mots à lire,
Je détend quelquefois de petits sourires essoufflés
Je me fais fêtard car il sera bientôt l'heure de me couper,
Quand ma cuisine démarre, enchante, mais ne fait point rire.

Partez, je suis à éviter.
 

lilasys

Maître Poète
#14
Si tu le permets, je m'invite volontiers dans cette maison où se côtoient simplicité, chaleur, bien-être, sérénité et partage...j'ai beaucoup aimé ma lecture. Dans ton bel écrit tout est dit, et ça me fait chaud au coeur...bisous Lola:)
Bienvenue ma Jacky dans ma petite maison
le menu est affiché plus haut hi hi hi ( tout est simple même la maîtresse de maison avec son jean et tee shirt )
gros bisous
 

lilasys

Maître Poète
#15
La raison du bon vieux.

La foi est le plus haut fait de ma sœur,
Elle vient de son boudoir en broche,
Et juste à la sortie, vous serez moins moche,
Raisonnez-vous, centrez-vous, détendez-vous, n'ayez pas de sueur.

Ma feuille est fumée d’un bosquet de pâquerettes,
Contrez le grand fada, aie ! Il m’attend plus bas,
Il vient des cieux, a dérapé et de l’eau viendra,
Dès mardi, il est l’avide premier et en fleur, complète.


De cheminer sur ses pépites, il s’éprend à la source mystique,
Sa raison est couverte, dépassant l’infini,
Apprenez à sa place le chaud cola, tiède, il sera desservi,
Sans compas, sans délit, elle ne peut se satisfaire d’un vieux atypique.

Le jeune s’attable en champagne, s’écroule ainsi damné,
De mes faits, elle me limoge, une épine sur un porc sans laine,
Le choix n’est permis que sur les vers de Verlaine,
Mais l’autrichienne surveille que tu ne veuilles un grand dadais.

Elle songe et suit mes leçons et mes mots à lire,
Je détend quelquefois de petits sourires essoufflés
Je me fais fêtard car il sera bientôt l'heure de me couper,
Quand ma cuisine démarre, enchante, mais ne fait point rire.

Partez, je suis à éviter.
Bienvenue Jean Daniel ,tu connais la maîtresse de maison dans des nouveaux lieux à toi l'honneur avec Madame ....
Gros bisous