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Résultat du concours L'attente...du 9 au 20 Février 2016

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

lyseron

Je reviens de loin, mais je ne vous oublie pas....
Membre du personnel
#1


Concours : 9 au 20 Février 2016
( Envoi des poèmes sur ma MP )
Résultats : 22 Février 2016


*
Thème : « L'attente »

Deux amoureux devront parler de leurs désirs, de ce qu'ils attendent l'un de l'autre...
En duo, faites-nous rêver...tout en délicatesse...

Contraintes :

Sous forme de duo
( qui peut être réel ou fictif , avec ou sans partenaire mentionné )


Rimes libres mais obligatoires
Attention aux fautes d'orthographe, à la ponctuation,
Écrit non signé

Vos écrits seront notés avec impartialité , en respectant les consignes ci-dessus.
Chef du jury : Lys


A vos plumes enflammées !






Participant(e)s
*


Luron1er...6,91 /10
"Parler de leurs désirs" " ce qu'ils attendent l'un de l'autre"
ont été un peu oubliés....
Un bel écrit...Duo réaliste assorti d'une chute amère.

1 ... L’attente,

C’était l’hiver dernier dans ce camping minable,
Dans l’attente de celle espérée, seul à table,
La grande tente était à partager pour elle,
Ce devait être l’aube de notre futur éternel.

J’me souviens, ce village de la tante de Joëlle,
Nous nous étions rencontré pour passer Noël,
Et la foudre, sur nous, est tombée tout à coup,
D’un si bel éclair, enfin, j’espérais beaucoup.


T’as raison, pour nous, ce fut le coup de foudre,
Cette flamme nouvelle mit le feu aux poudres,
Nous nous mîmes à jacter tout au long de la nuit,
Faisant des plans de demain sous la lune qui luit.


D’abord, l’accord parfait se voulait partagé,
Pour que notre réunion nous fasse voyager,
Demains, à deux, à trois, avons envisagé,
Pour l’avenir serein quand nous serons âgés.


J’y pense, ma hutte était notre havre de paix,
Mettre ensemble nos années, un signe de respect,
D’être à égalité dans toutes les tâches
Était bien pour nous l’esprit de nos attaches.


Que te dire de plus qui aujourd’hui nous unit,
Maintenant, au crépuscule, notre vie finit,
Nos désirs, avec des hauts, des bas : Réalisés
L’Amour pour nous deux a bien été maîtrisé.


Alzheimer nous rattrape, pour de beaux souvenirs,
Qu’un amour partagé n’attend rien de l’avenir,
Je me souviens de ce camping minable de la tante,
L’époque où je ne savais rien, où j’étais dans l’attente !
*

Léo et Iboujo ...6,20/10
Belles rimes reprises par chacun mais ce poème manque de délicatesse.
Un duo d'amour qui va droit au but, bravant les « interdits »

2 ... Les Amants d'Adam

J'ai attendu tes yeux aux cils ardents et emposieux
Le noir de tes pupilles hypnotise de leur triangle de feu
Mes bleus si délavés brillent sous tes combustibles
Je me rends à l'homme aimé, ma honte très accessible


D'homme à jeune homme , amour vaniteux
Entre notre passion narcotique et nos yeux amoureux
Et l'hypocrisie de notre entourage qui nous cible
Nos frissons passés en ces mauvais cribles


De voir ta bouche charnue , j'ai comme envie de fraises
Attends moi, si tu veux , nous croquerons tous les deux
Des baisers fous d'Amour, annonciateurs de baise
Ton visage d'ange, Dieu sait comme je le veux


En ces nuits de folies ,tellement proches de la falaise
Comblant nos si belles envies au désir hasardeux
Cet Amour , pointé du doigt qui nous rend mal à l'aise
Dieu créa l'Amour pour tous, qu'il pardonne nos aveux


Je t'avoue, mon vibrant que vivre nos extases similor
Ces instants où nos mains cherchent nos plis de corps
Nos raides sentiments pointés en cœur et en saccades
En faisant l' Amour au grand jour sous la croisée du badisad


Entre ton arrière -train quand nous avons soif de cet or
Extase où tu me sublimes, tel cet Apollon que j'adore
Entre tes cris où tu me révèles ta soumission en embuscade
Et ces délices quand je m'enivre de tes noix de muscade.


*

Iboujo et Daniel...6,29/10
Dernière strophe: bénis rime avec quoi???
lecture assez difficile avec ces coupures
"mon cœur chérit ta main//// Dans la mienne.
Que veulent dire : « Tu es venue des yeux---
Les doigts de dents soyeux---De nos êtres en complaise » ?
( épaule et flammerole : Sons différents )
De belles images.​

3 ... L'union

Joséphine, mon accorte, je t'ai rêvée souvent
Je t'ai tant espérée, mon pralin de vingt ans
Et puis tu es venue, tu es venue des yeux
Oh ! ce ton de jasmin vert qui jette le feu
Et je t'ai attendue, l'émail au bout des mains
Un sourire d'accord qui t'offre un chemin


La lèvre sirupeuse, les doigts de dents soyeux
Cette subite envie de te voir affectée en mon creux
T'envelopper de ma chair au trou de mon épaule
J'ai tant rêvé mon Ange de ta satine flammerole
Ta place est réservée au fond de mon moelleux


Mes rêves de femme sont au creux de ton cou
Patrick, je t'offre l'arabesque de ma bouche
Simplement qu'un de tes mots satin me touche
Ma lèvre vermeille, qui est de beaucoup
Le reflet des lignes de mon cœur, qui d'un jour


Plus beau, te donne la clef de mes songes de dame
Moi, qui me sens si mal, et si souvent me damne
De désirs en plaisirs assouvis pour toujours
Je t'ai tant attendu, Patrick, Oh ! bel Amour
En espérant ton regard sur moi posé un jour


Tes rêves de songes, ma Mie, se réaliseront
En la chapelle, veux-tu de cet anneau ,pour lier
A jamais nos vies d'espérance, que nous aboucherons
A la flamme de l'âtre de nos cœurs, une braise
A consommer sans hâte, si appétents, si affamés
Du toujours éternel de nos êtres en complaise


Ma songerie Sahara, Dieu, lui même a fondu
Sous un paillon d'Or et de gemme du saint
Présent que je sers là, tout contre mon sein
Et dans ce lieu je chante, une douceur tendue
L 'hyménée louange, mon cœur chérit ta main


Dans la mienne, sous l'exquise coupole d'ange
De l 'église grise qui berce ces doux langes
Ses vitraux émaillés font signe de leurs mains
Et son chœur attend nos deux gestes bénis
Encore vide du Oui, verra l'Union demain.


*

Janu...6;80/10
( donné et sais : Sons différents )
une belle histoire d'attente sur le net.
Un amour raisonné mais plein de regrets.
Un duo bien écrit.

4 ... Attentes

Par Internet, rapprochement
Les dialogues du soir, j’attends
Réalités et rêveries
Concrétisent nos causeries


J’aurais voulu tout te donner
Mais ne le pouvais pas, tu le sais...
Près de toi j’étais rassurée
Et pour tout dire, énamourée !


Un Pygmalion, un confident
à ton écoute et déférent
Je te disais : refais ta vie
Tu ne peux être qu’une amie ...


Pour ce qui nous est arrivé
Je l’avais espéré, rêvé
N’ayant pas perturbé ta vie !
Un vécu dont je suis ravie


Mais tu m’avais bien écouté
Ta décision j’ai respecté
Une amitié sur des années
Ma préférée tu es restée


Moi retombée dans le malheur
Toi à nouveau consolateur
Un confident à mon écoute
Et longtemps guide sur ma route


Nous en étions à l’internet
Dans le réel ou sur le net
Les sentiments en abondance
sont revenus dans la décence


Quand tu es là c’est le bonheur
Car notre amour est salvateur
Mais je suis au loin, mon absence
Se teinte de désespérance...


Quand tu es là, ma vie reprend
Mais ton absence me rend triste
Sur internet c’est différent
Joie! mais la nostalgie subsiste


*

Léo Rafale et Faty@ DIABLOUNA...6,33/10
Mature sans S, une attente sur Créa sans aucun doute.
Un peu gênée par le vouvoiement répondant au tutoiement.
De beaux sentiments, mais sans amour.
Ponctuation absente : Dommage !.

5 ... Ma vie est un long voyage !!!
Une amitié en long rivage...


Où j’ai écrit plein de pages
Embellies par de nombreuses images
Qui m’ont libéré de ma cage
Il m'a fallu du courage


Moi souvent je ne suis sage
Mais j'adore tes petits messages
Où tu nous contes ta vie et ces nuages
Où tu remplis là notre plein de courage


Et vos commentaires mes amis sur ma page
Me donne la force et apaise ma rage
Pour repartir malgré les commérages
Pour découvrir d'autres rivages
Et connaître d’autres vrais visages


Et ton cœur comme un mirage
Passe pour nous annoncer bon présage
Nous connaissons tous le mensonge
Mais avec toi pas de doute sur tes songes
Tu chasses cette haine qui nous ronge


Lorsqu'on dévie du chemin
On découvre un nouveau destin
Accompagné de certains chagrins
A lui je pense chaque matin


Dans ces petits moments câlins
Comme l'amour en drap de satin
Sans fioriture ni aucun baratin
Nous invite à aller plus loin


À travers mes aventures
je suis devenu plus matures
Il sera donc moins dur
D'affronter un autre futur


Avec cette amitié qui perdure
Comme des sentiments sans mesure
Le réconfort tu nous procures
Nous projetant dans ce bel azur


Plus rien ne me fait peur
De surmonter d'anciennes douleurs
Votre présence me donne tout le bonheur !


A notre rescousse comme un Sapeur
Tu donnes à notre vie des couleurs
Et nous rappelles que nous avons un cœur !


*

melle De Bauvarie......8,33/10
Médaille de Bronze

Enfin une écriture qui sort de l'ordinaire dans un style que j'apprécie,
quelques rimes manquantes, dommage !
le mot " silence " un peu trop répétitif, mais de très belles images :
" je suis la larme sur votre joue, le souffle derrière vous,
le lacet de vos souliers "...
( Silence et supplice, Souliers et ondée,
Caresse et silences, Vaciller et dénoué,
Pluie et mélodie, Ancrée et l,
Rejoindre et répondre: Sons différents )
(manque l'accent sur brûlent )
Superbe duo de qualité
à la facture classique et théâtrale
dont vous semblez avoir la grande maîtrise.
J'aime beaucoup le jeu de mot de la fin, très élégant ...

6 ... Chœurs séparés

Prélude :
Complainte en duo de Sébasse et de Grégoire, épris en un regard. Sébasse ignore alors que son tendre amour n’est plus.
Inlassablement elle se rend sous cet arbre où tout a commencé …


A vous mon tendre amour, rencontré un soir de pluie.
Sous un chêne, par le temps, avachi.
En un regard, mon cœur fut conquis.
Par ton absence, mon corps fut meurtri.


Oh douce Sébasse, je suis la larme sur votre joue,
Semblable à une caresse, je vous effleure mon amour,
Douce promesse d’une ivresse de velours,
Faites de moi votre obligé, votre soumis, votre joujou.


Mon tendre amour, venez à moi,
Nuit et jour, j’ai prié,
Jour et nuit, j’ai espéré,
Vous qui me remplissez de tant d’émoi,
Venez à moi en songe cette nuit,
Comblez les tumultes de mon ennui.


Douce Sébasse, je suis le souffle derrière vous,
Se nichant au creux de votre cou,
Vous glaçant l’échine, vous dressant les mamelons,
Faisant naître en vous de doux frissons,
Résonant au creux de votre ventre,
Timide invitation à vous rendre dans mon antre.


Mon tendre amour, une fois de plus sur ce banc,
Me voilà à vous guetter.
Mais dans la pénombre des faux-semblants,
S’amenuise ma triste flamme par l’espoir attisé.


Oh Grégoire, Je vous conjure de mettre fin à mon supplice.
Rejoignez-moi de ce pas, et prenez-moi sans ambages,
Sentez mon cœur se briser.
Sentez mon corps chanceler.
Je ne puis supporter vos silences,
J’ai passé ma vie à rêver de ce charnel voyage.


Ma douce Sébasse, je suis le lacet défait de vos souliers,
Je suis les bruits dans le silence,
Je suis éclaboussures les jours d’ondée.
Sentez-moi et sortez-moi de ma démence.


Grégoire, je ne viendrais plus.
Mes désirs sont vains, j’en suis repu.
Je prends acte de vos silences.
Une larme ruisselle sur ma joue,
Délicate et brulante caresse.
Une douce brise dans mon cou,
Me fais trembler et vaciller.
Me voilà lasse de vous vouloir.
Je refais mon lacet dénoué,
Bercé par le fracas de mes déboires.
Bientôt rejoint par celui de la pluie.
Enchanteresse et douce mélodie.


Sébasse….
Sébasse !!
Je suis là, sentez mes baisers de soie.
Je ne suis jamais parti de cet endroit,
Mon âme y est ancrée,
Point de repos pour mon cœur lié.
Oh Sébasse , comme je vous aime !
Je vous désire tant depuis ce jour de bohème.
Mes mains brulent de vous l’écrire,
Mon cœur se brise de ne pouvoir vous le dire,
Et je me meurs un peu plus chaque jour,
Cette lumière qui accourt,
Me hurle de la rejoindre,
Mais je ne peux… y répondre.
Je ne peux vous quitter.
Combien de temps attendrais- je de vous retrouver ?
L’attente serait insoutenable.
Je vous veux d’une envie inébranlable.
Sébasse soyez à moi pour l’éternité.
Je vous attendrais douce aimée…


Grégoire Adieu !
A Dieu, Sébasse.
Mille fois A dieu,
Douce Sébasse.


*
Iboujo et Joibou......7,63/10

Infidélité son é / naît son ai...bien réelle
cette vie de couple qui s’effrite...
( Flanché sans e, dans ces états )
( Outrage et mariage : Sons différents )
Un duo de rupture bien mené.


7 ... Je ne t'attends plus

Tant de promesses, de rêves brisés
Une trahison, ma confiance a flanché
Ne me dis surtout pas, une fois, rien de plus
Il est trop tard, tu es un lâche sans vertu


Mais pourquoi te mettre dans ses états
Comment expliquer que je n'aime que toi
Donne moi une seule preuve d 'infidélité
Ton amie est ravie, un ver en la pomme nait


Tes attitudes ,ton caractère ,en points changés
Je ne t'attends plus, ta valise est bouclée
Retourne voir ta mère, une maman sait écouter
Le mensonge achevé, mes sentiments sont figés


L'ange est un démon, sa femme blessée par outrage
Tu as tout oublié de notre vie d'amour
Trente ans à se dorloter, à se faire la cour
Nos vingt ans sont loin, passeport pour le mariage


Notre Amour de jeunesse vient de faire naufrage
Plus d'ardeur, de l' ennui, plus de gestes tendres
Ta bouche sur la mienne, nos corps à se répandre
Sous le pli de pantalon, tes mains si peu sages


Et moi, toujours heureuse de te rendre en rut
Que l'Amour était beau, l'Amour était un but
Tout satiné de faim du soir jusqu'au matin
Mon tendre chéri, mon Amour, mon poussin


Nous avons oublié l'or aux doigts du toujours.
Des deux mains.


*

Colombe67......6,37/10
Trop de rimes manquantes.
Un superbe duo d'amour, mais hélas !
il manque beaucoup trop de rimes.

8 ... L'attente

Je t'ai rencontré au mois de mai,
Tu vendais du muguet,
J'en fus toute étourdie,
J'allais prendre la poudre d'escampette
Quand tu me tendis un bouquet.


Belle demoiselle,
Douce fleur pastel,
Charmante rose
Parfumée et Fragile,
En tes yeux, envouté
J'ai plongé, me suis noyé
Et t'offris ce bouquet.


Tu m'invitas pour un café.
Tes yeux étincelants
Me firent perdre pied,
Ta voix rockeuse
A fait basculer mon cœur
Avec des mots tendres,
Tes cheveux bouclés
M'ont fait rêver, voyager


Belle gazelle, sur tes dentelles
Le soleil a brillé ardemment...
A l'abri, cachés par des rochers,
On s'est embrassés tendrement,
Sur un tapis de sable blanc.
Comme seul témoin, veillait
Un merveilleux coucher de soleil
Nous servit de lumière tamisée
On a fait l'amour jusqu'à l'aube...


Enivré par cette belle journée
Sous ton armure protectrice,
Je me suis abandonnée doucement.
Derrière cette muraille sacrée,
Enlacée poétiquement, aimée
À me perdre en un souffle lointain,
Affamée de toi, de ton amour,
Comblée par tes caresses,
Ton corps si robuste
Et nos mille tendres baisers.


Là, je pense à toi ma belle
Et merveilleuse Brunette,
Tu me manques infiniment,
Seulement quelques heures
Et j'ai l'impression... d'une éternité...
Je ne pense qu'a toi mon aimée.


Oh! tu me manques mon amour,
J'écris ces mots avec mon cœur,
L' attente est insupportable,
Je tourne en rond, en boucle,
Notre relation est dangereuse,
Mais quelle sensation merveilleuse !
L' éclat de ton âme sensible
S'est imprégnée en mon corps
De lumière, et ton eau de jouvence
A guérit mes douleurs, j'ai peur,
Vas-tu revenir ! ou c'était juste...
je ne peux cesser de penser à toi,
Qui m'écris par mails, me laisses là,
Dans une attente si douloureuse


Dehors il pleut des cordes,
Les gouttes éclatent bruyamment,
Et moi je rêve encore
De cette folle nuit blanche,
Où tu m'as donné la clé
D'un paradis inoubliable, secret...
Mes mains sur tes reins
Tanguaient, appelant l'amour
De ma déesse de lumière...
J'ai hâte de te serrer contre moi,
Mon cœur en bondirait de joie.


*

Lyseria et Léo......7,23/10
Attention aux rimes.
( Vagues et voguer, Rêves et meuve : Sons différents )
Bois-ure : dois-je comprendre :
couleur d' yeux : brun, de taureau sauvage ?
Un duo télépathique émaillé de belles images...Bravo !

9 ... Le Lion de Lys
Assise sur un rocher, admirant danser les vagues,
Déferlantes de toute beauté, je me laisse voguer…
Douceur enjolivée de ses parfums iodés,
Vagues dévalant le long de ces rochers…


Passant près de l'océan le regard divague,
Rencontre du hasard près des roches en algues !
Sa mélancolie inonde mon âme flagellée,
Je n'ose m'approcher peur de l'importuner...


Éclat cristallin parfumant mes sens,
Dévoilant mes instincts divaguant à contre vents…
Une à une, perlées de mystères, dansent ces demoiselles
Virevoltant en une cascade colorée, telle une aquarelle…


Sa chevelure au vent, mon cœur balance,
Entre frisson pour cette passion et ce silence,
Sous la brise marine devenant de plus en plus belle,
Ses yeux brumeux, mon désir encore plus m’interpelle !


Se dessinant au large de ce monde sans fin...
Au coucher du levant où s’installent des dauphins,
Écoutant leurs doux murmures me laissant emporter,
Aux creux de mes pensées…


Un sourire se dessinant sur ses lèvres enfin,
Le ciel se couchant me donne d'elle encore plus faim,
Qu'elles sont donc ses pensées qui peuvent la réconforter ?
J'ai l’impression dans cette inconnue encore plus l'aimer !


Une pensée m'emportant au delà de mes rêves
Dans ce ciel aux lueurs bleutées de ton cœur azur,
Je devine les traits de ton visage, fine sensibilité pure !

T'aimer restera ma seule pensée avant qu'il se meuve !

Une croisée des regards, d'amour sans trêve...
Entre son sourire et la surprise des ces yeux bois-ure,
J'ose lui tendre cette main sans demie mesure,
Va-t-elle la saisir...? Son hésitation sera-t-elle brève...?


*

Lyseria et Zuc......8,34/10
Médaille d'Argent

Visions poétiques, mais un peu long à mon goût.
Un duo tout en douceur parsemé de si belles métaphores,
bravo !

10 ... Comme toi, comme toi, ainsi soit' île

Comme une boussole sans terre se jetant à la mer,
J'ai jeté l'ancre sur les rochers de ton cœur,
Accrochant mes je t'aime au souffle de mes pleurs
Dans le bleu azur océan, de ton âme amère.

Comme Brel passager sur un quai j'attendais Madeleine,
Je guettais, fantôme, l'amour à l'horizon d'un navire,
Je voulais aimer même sans le meilleur même avec le pire,
Refusant toutefois de succomber aux chants des sirènes.


Comme une houle fracassante j'attendais une renaissance,
Tu ne voulais qu'une ombre sans remord ni romance,
Espérant un signe, un geste dans l'horizon d'un jour
Refusant l'amour d'un soupir craintif, note d'un toujours.


Comme dans la chanson de Joe Dassin, tu étais la boulangère,
Tu aurais voulu de moi un clin d'œil, pouvoir me frôler la main,
Voir en ma bouche un mot, un sourire, un baiser câlin,
Aveugle à ton amour qui pourtant fera sauter tous mes repères,


Comme un naufragé j'aurais aimé être ton refuge, ton ancrage,
J'aurais voulu te prendre la main, la porter sur mon cœur en pleurs,
Entendre ces mots qui parlent à mon âme sans présage ni adage,
N'être que celle de tes pensées à jamais torturée par cette saveur.


J'aimerais entrevoir ton regard dans le mien,
Sentir tes mains tendresse, caresser mes seins,
Imaginer ta bouche s’invitant au delà de nos liens,
Nos corps douceurs s’attirant, sans lendemain.


Comme l'oiseau et l'enfant, le cœur rempli d'émotions,
Un jour fut venu où la lumière fut, où la bise* fut vaincue,
Dans l'angoisse latente d'une attente, épris de mille questions.
Au premier rendez-vous imaginant, ému, ton corps dévêtu.


Je me voyais grand navigateur, explorateur,
Naviguant sur tes côtes m'enivrant de ton odeur,
Descendant le long de la rivière de tes reins dans la moiteur,
Au creux de tes seins écoutant endiablé la musique de ton cœur.


Comme l'enfant dans son berceau accueillant l'amour
Je t'offrirai mes rivières douceur sans détour ni retour,
Sur ta bouche un baiser pour effacer tes angoisses d'antan,
Un regard suffira entre nous pour comprendre maintenant.


J'attendrai sur mon rivage ce vent annonciateur
Ondulant entre naufrage et envie d'un toi en douceur,
Devinant tes mains dessinant mes courbes d'un baiser velours,
Imaginant ton corps dans notre étreinte satin, le souffle court.


Dans nos rêves les plus fous où cette attente devient une cage,
Une prison dans un écrin défiant le temps des mages

D'un quotidien banal, esquivons les carnages
Dans nos longues nuits, dans nos souvenirs pour toujours, ton image.


*bise : vent froid
*

Stille Genieter et Lyseria......7,69
Empli de charme, quelques rimes font défaut.
( Luise et exquise, inéluctable et terrible,
blême et abîme : Sons différents )
Un duo très raffiné, poétique à souhait .

11 ... Je t’attends

Comme un fantôme brisé, je déambule la nuit,
Ton parfum dans le nez, il n’est nulle part ici.
De carence épuisé, plus rien ne me réussit.
Reviens fais-moi-rêver, sors-moi de mon ennui.


Comme une ombre figée, je déambule le jour
Ton essence qui baigne dans mon corps enchaîné
L’abstinence nuée, décimée de mes pensées
Encore une nuit qui passe, attendant ton retour


Ton fou rire cristallin et tes yeux qui luisent
Quand ta bouche pulpeuse, sur ma peau fait la moue
Et tes seins mille câlins sur mon corps en remous
Troublante joueuse, d’élégance exquise.


Ton sourire taquin prie en cette procession
Ta peau nacrée m'enlace, exquise éternité
Tes mains liquoreuses, fine sensualité
Ta chair, mon temple, divine possession.


Ton absence aujourd’hui, châtiment pénible
Recherchant au matin ton odeur intime
Qui durant toute la nuit m’eut porté au cime
Pour un grand profond câlin … sevrage horrible.


Ton absence confuse, manque inéluctable
Recherchant la nuit, sceau scellé de tout ton corps
M'eut durant l'aurore murmuré des encore
Jusqu'à l'aube d'un baiser ...quelle douleur terrible !


A ton retour chez moi, tu seras bouleversée
Par la vivacité de mon ardent désir
De bâtir un chez-soi, où nos vies vont s'unir
C'est une réalité, Cupidon m'a percé.


D'un soupir déferlant en mon cœur ravagé
La douleur m'éreinte, mon âme est blême
Fardée de tristesse au fond de l’abîme
Quand cette réalité, tant cherchée, fait rager.


*

VoileBleu et lecoeurentrelesmains.....8,38/10
Médaille d'Or

Belle écriture mais l'excès de virgules
et de points brisent l'harmonie.
( Bruine et racines : Sons différents )
Un duo délicat et si romantique...
assorti de belles métaphores.​

12 ... Promesse d'un bonheur

L’improbable évidence d’une rencontre amoureuse,
De nos doigts qui s’élancent vers une vie heureuse.
Toi et moi dans l’absence d’une grande union pieuse,
Atteindre l’influence de ta joie si précieuse.


Que mon plus beau sourire soit le tien mon aimée,
L'émoi de mon empire, mon emblème à jamais,
L'abri de ton zéphyr, le sommet où je vais,
Où nos yeux d'élixir, perlent en chœur la rosée.

Aux branches de la vie, en respect de nos sèves,
Je veux cueillir les baies sur tes joues roses d'Ève,
Être ce doux baiser que ta peau parachève,
L'Adam qui t'épanouit quand l'horizon se lève.


Peins en moi au matin, un rêve de désir,
Étale sur l’écrin de mes légers soupirs,
Un besoin de divin, au creux de ton plaisir,
De toi je veux le vin et t’entendre gémir !


D'une ivresse jouissance à l'intime velours,
Quand s'écrie l'appétence au mime de l'amour,
Emplis-moi de tes sens encore et pour toujours,
En partages intenses, cœur à corps nuits et jours.

Déshabille ma lumière, érode mes contours,
Écoule en mes artères l'ombre de ton discours.

Abreuve mes paupières du délicieux séjour,
De tes mots sous ma chair résonnant en tambours.

Et dans l’infime chagrin, trouver en ton regard
L’étincelle qui éteint ce qui me désempare,
Éloignant les chemins qui à tort nous séparent,
Éradiquant serein, chaque semblant de brouillard.


Ensemble et assemblant, ses heures qui apaisent,
Le vide d’un moment, ce temps chu en fournaise.
Donne-moi tes instants pour que ma peur se taise,
En moi renais brisant mon passé fait de braise.


Mille tendres années si complices et câlines,
Aux dialogues en paix que nos paumes butinent.
En battements unifiés, nous rejoindrons la bruine,
Pour finir essaimés, sur les vœux des racines.


*

Zuc et Lyseria......8,05/10
Manque une rime dans le 8ème quatrain,
"suspendait" son ai / Gégé son é,
Très amusant! un beau duo d'amour en humour.
Un duo d'amour désopilant, actuel et réaliste,
Avec une pointe de délicatesse malgré tout.
Une fin attendrissante

13 ... En attendant plus belle la vie

J'étais là au bar chez Néness, j'attendais l'arrivée du tiercé,
Quand tu apparus dans ta mini jupe boudinée belle fiancée,
Moi j'avais mon beau tee shirt de Johnny mais pas sa Harley,
Tu attendais le bus tu n'avais plus de clopes, tu m'as parlé,

En manque de clope, tu étais au bar on pouvait pas te rater.

Te voyant au loin, tee shirt de Johnny, ma cible été toute trouvée
De tes yeux baveux tu scrutais mes jambes l'air déconcerté,
Tu étais parfait, ah ! bel ignare en manque, je t'ai accosté


Tu ne voulais pas rater plus belle la vie,
Tu espérais un chevalier servant sur un fidèle destrier,
Je me proposais de te raccompagner en super cinq, ravi,
Sans le savoir nous étions voisins dans le même quartier,

Un peu intimidé mais surtout pressé de retrouver ma télé,

Je voulais juste une voiture pour m'accompagner l'heure était avancée,
Ravie, je montai dans sa carlingue maudite pourvu qu'il fonçait,
Sa tête me disait vaguement quelque chose où je ne savais,


Dans sa super cinq pourrie je suis montée, elle ne payait pas de mine
Sa bagnole, tant pis il me fallait une tire pour ramener ma bobine,
Hop ! faut surtout pas que je rate ma série, au pire je lui offrirai une kro,
Pour le remercier, c'te mec avec sa tête de drag queen était mon héro.


Elle posa ses grosses fesses et son cabas sur mon siège,
J'avais si souvent rêvé de me retrouver dans une situation pareille,
J'espérais qu'elle m'invite boire un verre goûter de son miel,
J'avais une soif qui ne pouvait plus attendre, le piège,

Elle me proposa de monter chez elle boire une bière fraîche,
Elle écarta le chat sur le canapé, pulvérisa un désodorisant à la pêche,
J'ai fait des frites me confia-t-elle en ce moment c'est un peu la dèche,
Elle attendait le prince charmant, moi une ménagère cupidon pouvait lancer ça flèche,

En le regardant vite fait il n'était pas si laid ce mec,
Avec son regard coquin et son tee shirt Johnny de fennec,
Oh hé je suis pas là pour le scruter mais mes yeux le reluquent ,
Ma bouche ne dirait pas non pour un petit bec,


Nous nous embrassâmes et dans un éclair fîmes mille projets,
Des vacances à la mer au camping les flots bleus,
Une maison avec un chat un chien et un enfant ou deux,
Et épargnerons chaque année pour un voyage à l'étranger,


Dans ma tête il n'y avait que des oiseaux bleus,
Enfin un prince charmant pas trop charmant,
Mais à mes yeux il comblait tous mes rêves d'amant,
D'une vie remplie d'amour, de partage et de rires à deux,


Nous restâmes allongés là, des heures dans l'attente sans comprendre,
Les heures passaient, nos cœurs se rapprochaient peu à peu, le temps se suspendait.
Je n'avais que ton regard bleuté, plus rien n'avait d'importance à mes yeux mon Gégé,
Main dans la main, descendîmes jusqu'au fast-food, là pas besoin d'attendre


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Rendez-vous sur la page de Llumièrelive pour un nouveau concours

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Dernière édition:
#3
dans l'attente de ton retour mon amour
mon cœur se fraie un chemin vers ton cœur illusoire
 
Dernière édition par un modérateur:
#12
Pour ce concours
Je suis ouvert à toutes les propositions
Je suis un peu moins présent sur CREA. en ce moment


Donc si vous pouvez me MP celles ou ceux qui veulent duo-ter avec moi

Je serais aussi intéressé par duo homosexuelle
Femme-femme comme je peux prendre une écriture féminine
Ou homme-homme mais sobre de préférence


Amitiés à tous
Leo
 
Dernière édition:
#17
vacances surtout je pense non?
le théme n'est pas difficile
il n'est pas difficile juste qu'il faut faire avec les dispositions de ces partenaires
et trouvé le partenaire tout le monde ne veux pas forcement faire un duo
là et tout l'enjeu de la chose il faut être en total immersion
pour que ce duo prenne vie deux âmes unies qui n'attendent qu'une seule chose se retrouver
 
#19
dans l'attente il faut faire ressortir le manque de la personne ses envies
l'attente n'est pas seulement se retrouver une attente peut très bien être deux personne qui se convoie mais ne se sont jamais vus
une attente chimérique que deux coeur qui s'emballent mais ne se le dise pas vraiment ou rêve de se rencontrer une peur d'aimer de s'ouvrir à l'incconue
aussi cette attente peux représenté plusieurs chose
 
Statut
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