Mon cadeau de Noël
*****mulu
Dans la brume se profile l'année nouvelle,
Nous nous tenons en simples sentinelles,
Le premier de l'an sous un embrun confiné,
Attendant avec les rois le petit nouveau né,
Et nous déambulons dans une incertitude,
D’analyser les cadeaux, les mettre en étude.
Les renégats de leurs espérances bafouées
Souhaitant que leur expérience ne soit flouée
Piégés, englués de cette torpeur blafarde,
M’obligeant à me réchauffer avec ma bouffarde.
*****malu
Celle que j'hume, en vérité est elle réelle ?
Ou le mensonge n’est autre que bagatelle,
Où puis je trouver ce que je cherchais ?
Dans le dico, après le «B» là ou je le cachais,
Ce sentiment d'avoir perdu notre latitude,
Comme compliment éperdu de ton attitude.
Croyant qu'à leurs places nous allons espérer,
Et des plaques de glace il nous faut repérer.
Quelle est cette beauté, dont tu te fardes ?
C’est celle qu’avec vous, je puis rester en rade.
*****lulu
Cache-t-elle la couche de neige sur la montagne en face ?
Ou n’est elle qu’une amorce de préface,
Aux pâques, les cieux seront-ils plus dégagés ?
Quand débarqueront les vieux qui s’étaient engagés,
Dans cet épais brouillard, sur la bûche je trébuche,
Toutes les congères se transforment en embûche.
De Noël du sapin, ne voyons qu’une aiguille rouillée,
Et Léon, ce radin se faufile comme une anguille ralliée.
C’est l’écrit de la bruine, ton cadeau de l’ « i » vers,
Qui veut de ce petit rien son entrée dans l’hiver.
*****zulu
Les jours, les mois, les souvenirs que rien n'efface,
Les tours, l’émoi pour revenir sur la grand place,
Un bon millésime qui mûrit en son chais,
D’apprécier la bonne bouteille que je dénichais,
Et les fantômes vont cachés sous leur capuche,
Toujours revêtus de leurs vielles fanfreluches.
Nous croyons distinguer une image brouillée,
Qui a sûrement besoin d’être débarbouillée
Une lueur d'espoir quand tout va de travers.
Une fleur si noire pour finir nos vers
Je sais, j’aurai du y aller modo…
*****mulu
Dans la brume se profile l'année nouvelle,
Nous nous tenons en simples sentinelles,
Le premier de l'an sous un embrun confiné,
Attendant avec les rois le petit nouveau né,
Et nous déambulons dans une incertitude,
D’analyser les cadeaux, les mettre en étude.
Les renégats de leurs espérances bafouées
Souhaitant que leur expérience ne soit flouée
Piégés, englués de cette torpeur blafarde,
M’obligeant à me réchauffer avec ma bouffarde.
*****malu
Celle que j'hume, en vérité est elle réelle ?
Ou le mensonge n’est autre que bagatelle,
Où puis je trouver ce que je cherchais ?
Dans le dico, après le «B» là ou je le cachais,
Ce sentiment d'avoir perdu notre latitude,
Comme compliment éperdu de ton attitude.
Croyant qu'à leurs places nous allons espérer,
Et des plaques de glace il nous faut repérer.
Quelle est cette beauté, dont tu te fardes ?
C’est celle qu’avec vous, je puis rester en rade.
*****lulu
Cache-t-elle la couche de neige sur la montagne en face ?
Ou n’est elle qu’une amorce de préface,
Aux pâques, les cieux seront-ils plus dégagés ?
Quand débarqueront les vieux qui s’étaient engagés,
Dans cet épais brouillard, sur la bûche je trébuche,
Toutes les congères se transforment en embûche.
De Noël du sapin, ne voyons qu’une aiguille rouillée,
Et Léon, ce radin se faufile comme une anguille ralliée.
C’est l’écrit de la bruine, ton cadeau de l’ « i » vers,
Qui veut de ce petit rien son entrée dans l’hiver.
*****zulu
Les jours, les mois, les souvenirs que rien n'efface,
Les tours, l’émoi pour revenir sur la grand place,
Un bon millésime qui mûrit en son chais,
D’apprécier la bonne bouteille que je dénichais,
Et les fantômes vont cachés sous leur capuche,
Toujours revêtus de leurs vielles fanfreluches.
Nous croyons distinguer une image brouillée,
Qui a sûrement besoin d’être débarbouillée
Une lueur d'espoir quand tout va de travers.
Une fleur si noire pour finir nos vers
Je sais, j’aurai du y aller modo…